SubordonnĂ©au gĂ©nĂ©ral commandant les forces spĂ©ciales terre (CSFT), le 4e RHFS est sous commandement opĂ©rationnel du gĂ©nĂ©ral commandant les opĂ©rations spĂ©ciales (COS). Le 4e RHFS est composĂ© d’un Ă©tat-major et de sept escadrilles des opĂ©rations spĂ©ciales (EOS) dont une dĂ©tachĂ©e Ă  Villacoublay. MatĂ©riel A partir d' aujourd'hui et ce jusqu' au mercredi 21 novembre, le 4e RĂ©giment d'hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales RHFS de l'armĂ©e de Terre, basĂ© Ă  Pau, effectue un exercice. Le 4e rĂ©giment d'hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales 4e RHFS de Pau, est le bataillon d'hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales de l'armĂ©e de Terre. Ce rĂ©giment d'hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales 4e RHFS a Ă©tĂ© créé en 1997, il est implantĂ© au quartier Pau-Sauvagnon au sud de l'aĂ©roport de Pau-Uzein. Sa mission est de transporter et d'appuyer les commandos des forces spĂ©ciales, de jour ou de nuit, sur n'importe quel théùtre d'opĂ©rations en Europe et outre-mer. SubordonnĂ© au gĂ©nĂ©ral commandant les forces spĂ©ciales terre CSFT, le 4e RHFS est sous commandement opĂ©rationnel du gĂ©nĂ©ral commandant les opĂ©rations spĂ©ciales COS. Il bĂ©nĂ©ficie d'un Ă©tat-major rĂ©duit, d'une escadrille d'hĂ©licoptĂšres de transport, et enfin d'une escadrille hĂ©licoptĂšres armĂ©s. Les environnements opĂ©rationnels dans lesquels ces forces spĂ©ciales peuvent ĂȘtre engagĂ©es sont nombreux et variĂ©s. La rĂ©gion Aquitaine offrent un choix consĂ©quent de milieux divers et variĂ©s, un diversitĂ© Ă  mĂȘme de se rapprocher le plus possible de futurs champs d'opĂ©ration. Ces exercices sont menĂ©s en collaboration avec les aĂ©ronefs de la base aĂ©rienne 118 de Mont-de-Marsan.
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dudÉtachement alat des forces spÉciales (daos) du 4e rÉgiment d'hÉlicoptÈres des forces spÉciales (4e rhfs Ă  pau) rÉgiment daos / 4e rhfs. daos . tenue sport. escadrilles eos. 1Ăšre eos . 1Ăšre eos (1) 2e eos . 2e eos (1) 2e eos (2) 2e eos (3) 2e eos (4) 2e eos afte 2014. 2e eos afte 2015. 2e eos afte 2016. 2e eos afte 2017. 2e eos afte 2018 (1) 2e eos afte 2018 (2) 2e eos afte Le 4e rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales basĂ© Ă  Pau est une unitĂ© d’élite mĂ©connue mais unique en France. Nulle part sans nous », telle est la devise du 4e rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales 4e RHFS basĂ© quartier de Rose, au nord de Pau. Devise qui fait ici sens Notre rĂ©giment a participĂ© Ă  toutes les opĂ©rations spĂ©ciales majeures menĂ©es par l’armĂ©e française depuis 1993 », note son commandant, le colonel Yann Poincignon. Le 4e RHFS, employĂ© par le commandement des opĂ©rations spĂ©ciales COS, est un rĂ©giment d’élite unique dans l’armĂ©e française, et se retrouve rĂ©guliĂšrement sous le feu. C’est une unitĂ© Ă  trĂšs haute valeur ajoutĂ©e, parfaitement Ă©quipĂ©e et entraĂźnĂ©e, prĂȘte Ă  intervenir pour les missions les plus difficiles et les plus sensibles », prĂ©cise le colonel Poincignon. Les escadrilles paloises sont par exemple mobilisĂ©es pour aller sauver des ressortissants français retenus Ă  l’étranger. Mais le commandement reste - par souci de sĂ©curitĂ© » - trĂšs discret sur les missions menĂ©es, tout en ayant la volontĂ© de prĂ©senter au grand public les spĂ©cificitĂ©s d’un rĂ©giment peu connu en BĂ©arn. Une unitĂ© d’élite » Seule formation aĂ©romobile entiĂšrement dĂ©diĂ©e aux forces spĂ©ciales françaises, le 4e RHFS dispose d’une quarantaine d’hĂ©licoptĂšres - Gazelle, Puma, Cougar, Caracal et Tigre - et intervient en synergie » avec les commandos des armĂ©es de terre, de mer, de l’air, mais aussi avec les gendarmes du GIGN ou les policiers du Raid. Il y a un entraĂźnement spĂ©cifique, trĂšs technique, notamment pour acquĂ©rir des automatismes dans l’action », explique le colonel Yann Poincignon. Nos soldats sont par exemple ceux qui font le plus d’heures de vol. Et ce sont des heures de qualitĂ©, avec les commandos du COS ». Les militaires du 4e RHFS sont recrutĂ©s et sĂ©lectionnĂ©s essentiellement au sein de l’ArmĂ©e de Terre ils sont volontaires pour rejoindre cette unitĂ© d’élite, font l’objet d’une Ă©valuation trĂšs pointue psychologique et physique et suivent ensuite des formations spĂ©cialisĂ©es et des entraĂźnements spĂ©cifiques. À la fin de leur premiĂšre annĂ©e au sein du rĂ©giment. ils sont projetables », c’est-Ă -dire aptes Ă  partir en mission au bout du monde. Nous mettons la barre trĂšs haut », reconnaĂźt le colonel Poincignon. Mais nos militaires restent plus longtemps au sein du 4e RHFS que dans les autres rĂ©giments ». En alerte permanente » Quatre des six escadrilles du 4e RHFS sont basĂ©es Ă  Pau, oĂč le rĂ©giment emploie environ deux cents personnes. Le 5e RHC voisin assure la maintenance des hĂ©licoptĂšres le 4e RHFS se concentre donc sur ses missions opĂ©rationnelles, reconnues au niveau international. Nous sommes en alerte permanente », rĂ©sume le colonel Poincignon. Dans les escadrilles, les paquetages sont prĂȘts. Et entre 30 % et 50 % des Ă©quipages sont tout au long de l’annĂ©e en intervention dans des pays Ă©trangers. Une des autres forces du 4e RHFS est sa capacitĂ© Ă  innover. A Pau se dĂ©finissent des processus d’intervention, mais aussi des Ă©quipements nouveaux. Le rĂ©giment est Ă©galement Ă  la pointe de l’ intĂ©rarmisation » - c’est-Ă -dire le travail commun des diffĂ©rentes armĂ©es françaises - dans la lutte contre le terrorisme, ou encore dans les missions de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure. LĂ  encore en totale discrĂ©tion, bien sĂ»r. REPÈRESDix-huit ans d’histoire. C’est en 1993 qu’est créée Ă  Pau la premiĂšre escadrille des opĂ©rations spĂ©ciales avec une dizaine d’hĂ©licoptĂšres. Elle est engagĂ©e pour la premiĂšre fois en ex-Yougoslavie. Elle devient en 1997 le dĂ©tachement ALAT des opĂ©rations spĂ©ciales DAOS. Lequel devient le 4e rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales en 2009. OpĂ©rations spĂ©ciales. Le 4e RHFS est une des unitĂ©s de l’aviation lĂ©gĂšre de l’armĂ©e de Terre ALAT. Il est subordonnĂ© Ă  la brigade des forces spĂ©ciales terre BFST elle aussi basĂ©e quartier de Rose, et dĂ©pend d’un point de vue opĂ©rationnel du commandement des opĂ©rations spĂ©ciales COS A Pau et Villacoublay. Quatre escadrilles du 4e RHFS sont basĂ©es Ă  Pau, quartier de Rose. Les deux autres sont basĂ©es Ă  Villacoublay groupement interarmĂ©es d’hĂ©licoptĂšres, dans les Yvelines. Au total, le rĂ©giment emploie environ 300 personnes, dont environ 200 militaires Ă  Pau. Il s’agit essentiellement de militaires de l’armĂ©e de terre. Mais les effectifs comptent Ă©galement une vingtaine de militaires de l’armĂ©e de l’air et neuf civils. Une flotte d’hĂ©licoptĂšres unique en France, prĂȘte Ă  intervenir en tout lieuUn quatriĂšme Tigre viendra complĂ©ter cet Ă©tĂ© l’arsenal composĂ© d’une quarantaine d’hĂ©licoptĂšres. Le quatriĂšme Tigre viendra complĂ©ter l’arsenal aĂ©romobile du 4e RHFS d’ici l’étĂ©. Au total, le rĂ©giment dispose aujourd’hui d’une quarantaine d’hĂ©licoptĂšres. L’hĂ©licoptĂšre est essentiel aux forces spĂ©ciales pour la mobilitĂ©, le renseignement et l’appui-feu lors des missions » note le colonel Yann Poincignon. Et il apporte une libertĂ© d’action et une puissance de feu efficaces lors des opĂ©rations coup de poing »... ». Le 4e RHFS dispose de cinq types d’hĂ©licoptĂšres complĂ©mentaires 14 Gazelle, 7 Puma, 7 Cougar Ă©volution du Puma, 9 Caracal derniĂšre Ă©volution du Cougar et donc bientĂŽt quatre Tigre. Chacun de ces engins a des qualitĂ©s propres », prĂ©cise le colonel Poincignon. Le Caracal, par exemple, est l’outil le plus moderne pour l’infiltration et le transport. Le Tigre est quant Ă  lui une rĂ©volution c’est le premier hĂ©licoptĂšre construit autour d’un systĂšme d’armes. Mais la grande force de notre rĂ©giment est de pouvoir travailler en modules complĂ©mentaires les chefs d’escadrille peuvent mĂȘler les diffĂ©rents types d’hĂ©licoptĂšres pour une mission ». Dans les grands hangars du quartier de Rose, les hommes du 4e RHFS innovent, en ajoutant par exemple des armements spĂ©cifiques Ă  leurs hĂ©licoptĂšres. CamĂ©ras thermiques, guidage de missiles, vision nocturne, augmentation des puissances feu... nous trouvons ici toutes les derniĂšres technologies militaires. A noter, enfin c’est Ă  Pau, au sein du 4e RHFS, que sont formĂ©s tous les pilotes de Caracal de l’armĂ©e de terre. Bruno Robaly source
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dansles actions commandos type RAPAS-SAS (Recherche Aéroportée et Actions Spécialisées) * le 13e régiment de dragons parachutistes (13e RDP), spécialisé dans le renseignement en milieu hostile * le 4e régiment d'hélicoptÚres des forces spéciales (4e RHFS) , une unité d'hélicoptÚres basée à Pau * les Commandos marine de la Marine nationale : * le Commando
ActualitĂ© Monde Afrique Samir Bajja, adjudant français des forces spĂ©ciales, est dĂ©cĂ©dĂ© samedi au Burkina Faso dans un accident d'hĂ©licoptĂšre survenu lors d'un vol d'entraĂźnement. Le soldat de 38 ans, nĂ© Ă  NĂźmes et sous-officier au 4e rĂ©giment d'hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales de l'ArmĂ©e de terre, se trouvait Ă  bord d'un hĂ©licoptĂšre Caracal, qui s'est Ă©crasĂ© samedi vers 21h "lors d'un vol nocturne d'entraĂźnement tactique" a prĂ©cisĂ© l'entourage du ministre de la DĂ©fense Jean-Yves Le Drian. L'accident a par ailleurs blessĂ© "deux autres membres de l'Ă©quipage, dont le pronostic vital n'est pas engagĂ©". Un adjudant mĂ©daillĂ©Le ministre de la DĂ©fense a "saluĂ© l'engagement courageux de l'adjudant Samir Bajja. EngagĂ© dans les armĂ©es depuis 16 ans, il avait notamment servi en CĂŽte d'Ivoire, en Afghanistan, au Tchad et au Mali. Il Ă©tait mĂ©daillĂ© de la Croix de la valeur militaire au titre de son engagement au Mali". Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement Le ministre de la DĂ©fense "adresse ses condolĂ©ances Ă  sa compagne, Ă  ses proches et Ă  ses compagnons d'armes. Il souhaite un prompt rĂ©tablissement aux soldats blessĂ©s". DeuxiĂšme mort au Sahel depuis aoutL'adjudant Bajja est le deuxiĂšme soldat français Ă  mourir au Sahel depuis le lancement de l'opĂ©ration Barkhane le 1er aoĂ»t dernier. Le premier soldat, Thomas Dupuy Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ© au Mali en octobre dernier. L' opĂ©ration Barkhane vise Ă  lutter contre les groupes armĂ©s terroristes prĂ©sents dans la bande sahĂ©lo-saharienne, notamment Boko Haram. Les plus lus OpinionsChroniquePar GĂ©rald BronnerLa chronique d'AurĂ©lien SaussayPar AurĂ©lien Saussay, chercheur Ă  la London School of Economics, Ă©conomiste de l'environnement spĂ©cialiste des questions de transition Ă©nergĂ©tiqueChroniqueAbnousse ShalmaniLa chronique de Christophe DonnerChristophe Donner
SubordonnĂ©eau commandement des forces terrestres (CFT), la BFST est composĂ©e du 1er rĂ©giment de parachutistes d’infanterie de marine (1er RPIMa) de Bayonne, du 13e rĂ©giment de dragons parachutistes (13e RDP) de Dieuze, du 4e rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales (4e RHFS) de Pau et d’une compagnie de commandement et de Depuis une trentaine d’annĂ©es, ils sont de toutes les guerres, ou presque. Afghanistan, Libye, Centrafrique, CĂŽte d’Ivoire, ex-Yougoslavie, Sahel les hĂ©licoptĂšres des forces françaises sont dĂ©ployĂ©s en permanence en opĂ©rations extĂ©rieures, sur des théùtres trĂšs exigeants. Sur les quelque 300 hĂ©licoptĂšres de l’ALAT Aviation lĂ©gĂšre de l’armĂ©e de terre, une cinquantaine est en alerte permanente, et une vingtaine dĂ©ployĂ©e au Sahel dans le cadre de l’opĂ©ration Barkhane. Leurs missions ? TrĂšs larges renseignement, appui feu, extraction de soldats, frappes sur des groupes terroristes, manƓuvres aĂ©roterrestres. "L’hĂ©licoptĂšre permet d’entrer en premier sur un théùtre, avec un trĂšs faible prĂ©avis, et de frapper rapidement un ennemi en s’affranchissant des obstacles au sol", rĂ©sume le gĂ©nĂ©ral Bertrand Vallette d’Osia, patron de l’ALAT. Des hĂ©licoptĂšres de l’ALAT Tigre et Cougar se sont encore distinguĂ©s les 6 et 7 fĂ©vrier en mettant hors de combat, soutenus par un drone Reaper et des Mirage 2000, une trentaine de djihadistes dans la zone dite "des trois frontiĂšres", entre Mali, Burkina Faso et Niger. Quelques semaines plus tĂŽt, dans la nuit du 20 au 21 dĂ©cembre, un assaut hĂ©liportĂ©, rĂ©alisĂ© de nuit par plusieurs dizaines de commandos appuyĂ©s par des hĂ©licoptĂšres Tigre, mettait 33 terroristes hors de combat. "Couteau suisse des armĂ©es, la composante hĂ©licoptĂšres joue un rĂŽle stratĂ©gique majeur, soulignait un rapport du sĂ©nateur Dominique de Legge publiĂ© mi-2018. Elle s'est en particulier avĂ©rĂ©e indispensable pour les forces spĂ©ciales, dans le cadre de l'opĂ©ration Sabre, et plus gĂ©nĂ©ralement en bande sahĂ©lo-saharienne BSS, dans le cadre de l'opĂ©ration Barkhane. En effet, l'utilisation des hĂ©licoptĂšres permet une grande mobilitĂ© et est indispensable pour l'exploitation, dans des dĂ©lais trĂšs brefs, du renseignement." L'hĂ©licoptĂšre d'attaque Tigre de l'armĂ©e de terre photo ArmĂ©e de terre Essentielles au dispositif français au Sahel, les missions des "ALATmen" sont aussi pĂ©rilleuses. Les Tigre et autres NH90 CaĂŻman volent Ă  250 km/h, le plus souvent Ă  40-50 mĂštres du sol, et Ă  quelques dizaines de mĂštres les uns des autres. DĂ©jĂ  dĂ©licats de jour, ces vols tactiques le sont encore plus de nuit, des missions qui reprĂ©sentent 15 Ă  30% des sorties. Un accident n’est jamais exclu, comme l’a montrĂ© la collision du 25 novembre dernier entre un Tigre et un Cougar. En s’apprĂȘtant Ă  engager de nuit des groupes terroristes en pick-up et en moto, les deux hĂ©licoptĂšres français sont entrĂ©s en collision dans le Liptako malien, tuant les 13 occupants des deux appareils. "Un traumatisme pour la grande famille de l’ALAT, reconnaĂźt le gĂ©nĂ©ral Vallette d’Osia. Nous savons tous que nous faisons un mĂ©tier dangereux. Mais il faut repartir de l’avant." Le GuĂ©pard en vue Repartir de l’avant, c’est notamment continuer la modernisation de la flotte, dont une partie commence Ă  sĂ©rieusement fatiguer. Pour remplacer ses antiques Gazelle 33 ans de moyenne d’ñge et ses prĂ©historiques Puma 44 ans en moyenne, l’armĂ©e de terre passe peu Ă  peu Ă  la nouvelle gĂ©nĂ©ration elle dispose dĂ©sormais de 56 hĂ©licoptĂšres d’attaque Tigre, et de 44 hĂ©licoptĂšres de manƓuvre CaĂŻman. "La moitiĂ© de la flotte a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© renouvelĂ©e, on tient le bon bout, assure le gĂ©nĂ©ral Bertrand Vallette d’Osia. Au-delĂ  du remplacement des appareils, il faut aussi repenser leur emploi on ne fait pas la mĂȘme chose aujourd'hui avec un Tigre qu’hier avec une Gazelle." L’étape suivante sera l’arrivĂ©e du GuĂ©pard, hĂ©licoptĂšre interarmĂ©es lĂ©ger HIL, dont les premiĂšres livraisons sont attendues en 2026. L’ALAT attend 80 exemplaires de cette version militaire du H160 d’Airbus Helicopters. "Le GuĂ©pard permettra d’effectuer avec un mĂȘme appareil des missions de feu, de reconnaissance, de transport", explique le patron de l’ALAT. Il permettra Ă©galement de mettre progressivement au rebut les vieilles Gazelle, mĂȘme si celles-ci ont encore de belles annĂ©es devant elles. "C’est une machine qui a trĂšs bien vieilli, assure le gĂ©nĂ©ral Vallette d’Osia, lui-mĂȘme pilote de Gazelle. Nous n'en attendons pas moins avec impatience l'arrivĂ©e du GuĂ©pard." Le futur GuĂ©pard, hĂ©licoptĂšre interarmĂ©es lĂ©ger, dont les premiĂšres livraisons sont prĂ©vues en 2026 photo Airbus Helicopters Faut-il complĂ©ter la panoplie avec des hĂ©licoptĂšres lourds, type Chinook ? Le Commandement des opĂ©rations spĂ©ciales COS et l’armĂ©e de l’air appellent rĂ©guliĂšrement Ă  l’acquisition ou Ă  la location de telles machines, soulignant la dĂ©pendance française aux Chinook britanniques au Sahel. Mais le commandant de l’ALAT ne se montre guĂšre enthousiaste. "D’abord, ce sont des machines qui coĂ»tent cher, explique-t-il. Ensuite, nous sommes des spĂ©cialistes des hĂ©licoptĂšres moyens, des vols tactiques, donc rapides et manƓuvrants. L’hĂ©licoptĂšre lourd ne rĂ©pond pas Ă  ce besoin. Il est utile pour les acheminements en opĂ©rations. Mais ça, ce n’est pas notre mĂ©tier." DisponibilitĂ© trop faible Avant mĂȘme de songer Ă  d’éventuels hĂ©licoptĂšres lourds, l’armĂ©e de terre doit composer avec une flotte d’hĂ©licoptĂšres hĂ©tĂ©roclite huit types d’appareils diffĂ©rents, et une disponibilitĂ© encore bien trop basse. Selon les derniers chiffres obtenus par la dĂ©putĂ©e François Cornut-Gentille, les taux de disponibilitĂ© des engins de l’ALAT oscillaient entre 27 et 46% en 2018. En clair, entre la moitiĂ© et les deux tiers des engins de l’armĂ©e de terre sont indisponibles. Le Tigre, un appareil pourtant rĂ©cent, plafonnait Ă  28-30% de disponibilitĂ©. Le CaĂŻman, lui aussi de derniĂšre gĂ©nĂ©ration, ne dĂ©passait pas 30,4%. Seule la bonne vieille Gazelle surnageait, malgrĂ© son Ăąge avancĂ©, avec 46,2% de disponibilitĂ©. Les causes de ces mauvais chiffres sont multiples hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© de la flotte, organisation complexe de la maintenance, mauvaise interface entre armĂ©e et industriels, dĂ©faillance de certains prestataires privĂ©s et structures de maintenance des armĂ©es
 L’ALAT en est rĂ©duite Ă  bricoler. Elle arrive Ă  maintenir un taux de disponibilitĂ© supĂ©rieur Ă  70%, voire 80% en OPEX, mais c’est souvent au dĂ©triment de la disponibilitĂ© des engins en mĂ©tropole, et donc de l’entraĂźnement des Ă©quipages. Pour briser le cercle vicieux, la ministre des ArmĂ©es Florence Parly a lancĂ© en dĂ©cembre 2017 une grande rĂ©forme du maintien en condition opĂ©rationnelle MCO des hĂ©licoptĂšres. L’idĂ©e est de renforcer la coordination entre les armĂ©es et les industriels, et d'identifier pour chaque appareil un maĂźtre d’Ɠuvre unique, responsable des coĂ»ts et des dĂ©lais. "Evidemment, nous voudrions plus de disponibilitĂ©, mais le systĂšme, globalement, remonte en puissance", assure le gĂ©nĂ©ral Vallette d’Osia. Si les chiffres de disponibilitĂ© de 2019 ne sont pas encore connus, les heures d’entraĂźnement, un autre indicateur essentiel, sont reparties Ă  la hausse. "De 154 heures d’entraĂźnement par pilote et par an, nous sommes repassĂ©s Ă  171 heures en 2019, et visons 200 heures Ă  la fin de la loi de programmation militaire en 2025 220 heures pour les pilotes des forces spĂ©ciales", assure le COMALAT. RĂ©fĂ©rence mondiale MalgrĂ© les tensions sur le matĂ©riel et les Ă©quipages, le patron de l’ALAT assure que l’'aĂ©rocombat' Ă  la française est devenu une rĂ©fĂ©rence mondiale. Il ne s’agit plus seulement d’appuyer les troupes au sol, mais de manƓuvrer en synergie avec l’infanterie et la cavalerie, pour surprendre et dĂ©sorienter l'ennemi. "Nos rĂ©sultats en opĂ©rations sont reconnus dans le monde entier, indique le gĂ©nĂ©ral Vallette d’Osia. MĂȘme les AmĂ©ricains sont trĂšs intĂ©ressĂ©s par ce que nous faisons." Les ALATmen ont dĂ©jĂ  montrĂ© leur flexibilitĂ©. En 2011, les hĂ©licoptĂšres de l’ALAT avaient Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©s depuis le porte-hĂ©licoptĂšres Tonnerre en 41 raids donnant lieu Ă  316 sorties, les hĂ©licoptĂšres Gazelle et Tigre avaient tirĂ© 425 missiles HOT, 1618 roquettes et obus, dĂ©truisant 600 cibles militaires, dont 400 vĂ©hicules. Une bonne partie des frappes avaient Ă©tĂ© effectuĂ©es par nuit sans lune, Ă  l’aide de jumelles de vision nocturnes. Une Gazelle sur le pont du BPC Tonnerre, pendant l'opĂ©ration Harmattan en Libye en 2011 photo ArmĂ©e de terre L’ALAT, créée en 1954, est une vĂ©ritable PME au sein de l’armĂ©e de terre. Elle intĂšgre notamment trois rĂ©giments d’hĂ©licoptĂšres de combat 1er, 3e et 5e RHC, un rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales 4e RHFS, dĂ©pendant du Commandement des opĂ©rations spĂ©ciales pour son emploi, une Ă©cole dĂ©diĂ©e Ecole de l’aviation lĂ©gĂšre de l’armĂ©e de terre, un rĂ©giment de soutien 9e rĂ©giment de soutien aĂ©romobile, et un petit dĂ©tachement d’avions dĂ©diĂ©s Ă  l’aide au commandement 8 TBM700. Avec 220 Ă©quipages opĂ©rationnels, militaires dont environ mĂ©caniciens, elle rĂ©alise heures de vol par an. Le1er aoĂ»t 2009, le DAOS devient 4e rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales. Officier particuliĂšrement aguerri, il est promu lieutenant le 1er octobre de la mĂȘme annĂ©e. Il s’illustre par son sens tactique Ă©levĂ© dans la prĂ©paration des missions et ses qualitĂ©s de chef de patrouille et de moniteur Gazelle hors pairs Ça commence Ă  vraiment sentir le sapin pour les AĂ©rospatiale Puma dans l’ArmĂ©e de Terre ! En ce dĂ©but octobre la ministre des ArmĂ©es, madame Florence Parly, a rĂ©vĂ©lĂ© avoir commandĂ© fin septembre dix hĂ©licoptĂšres de transport d’assaut NH-90 CaĂŻman TTH supplĂ©mentaires. ParticularitĂ© notable ces appareils seront versĂ©s au 4e RĂ©giment d’HĂ©licoptĂšres des Forces SpĂ©ciales de Pau. Ces machines seront livrĂ©s entre 2025 et 2026. Car si ce 4e RĂ©giment d’HĂ©licoptĂšres des Forces SpĂ©ciales fait voler depuis son Quartier de Rose Ă  Pau des machines aussi efficaces que les Eurocopter Cougar RĂ©novĂ©s et EC725 Caracal il possĂšde encore quelques vieux Puma. Des hĂ©licoptĂšres qui Ă©videmment ne sont plus compatibles avec la mission de soutien aux opĂ©rations spĂ©ciales de cette unitĂ©. C’est en partant de ce principe que le ministĂšre des ArmĂ©es a dĂ©cidĂ© de passer cette commande en date du 29 septembre 2020. Sans une commission parlementaire en date de ce mardi 6 octobre l’info aurait pu demeurer confidentielle encore plusieurs semaines. Airbus Helicopters, maĂźtre d’Ɠuvre du programme n’ayant rien fait fuitĂ© Ă  ce sujet. Les dix NHIndustries NH-90 CaĂŻman TTH commandĂ©s sont dits de Standard 2. Surtout ce sont des hĂ©licoptĂšres militaires spĂ©cialement adaptĂ©s aux opĂ©rations spĂ©ciales. L’équipementier français Safran les a dotĂ© d’une camĂ©ra thermique tous-temps gyrostabilisĂ©e couplĂ©e Ă  un FLIR et Ă  une camĂ©ra Ă  large champ. De quoi permettre Ă  l’équipage dans le poste de pilotage d’avoir une plus grande connaissance de son environnement extĂ©rieur. Pilotes et copilotes seront eux dotĂ©s du viseur de casque Top Owl Ă©galement de facture française. On ignore cependant encore si ces CaĂŻman TTH Standard 2 seront dotĂ©s d’un fuselage acceptant la HCV pour High Cabin Version permettant de gagner 24 centimĂštre de hauteur pour les passagers. Celui-ci est utilisĂ© par la SuĂšde sur ses HKP-14 CaĂŻman. En fait le NH-90 CaĂŻman TTH ne sera pas une nouveautĂ© pour les forces spĂ©ciales françaises puisque l’appareil est actuellement dĂ©ployĂ© sur le terrain des combats de la force Barkhane. Nos commandos volent donc sans doute quotidiennement dessus. Mais au sein du 4e RĂ©giment d’HĂ©licoptĂšres des Forces SpĂ©ciales cette machine high tech permettra de remplacer efficacement des Puma de plus en plus vieillissants. Pour l’emploi d’armement dĂ©fensif type gundoor le NH-90 CaĂŻman TTH est Ă©galement un des hĂ©licoptĂšres les plus stables au monde. Un vrai plus quand on est sous le feu ennemi. NH-90TTH de l’ALAT en exercice au profit de Plongeurs de Combat du GĂ©nie spĂ©cialisĂ©s Intervention Offensive et de leurs canoĂ«-kayak adaptĂ© au franchissement de cours d’eau. Les premiers appareils de sĂ©rie arriveront donc Ă  Pau en 2025 et les cinq autres l’annĂ©e suivante. Avant cela les deux premiers exemplaires seront passĂ©s entre les mains des experts du GAMSTAT de Valence et de la DGA. L’Aviation LĂ©gĂšre de l’ArmĂ©e de Terre devrait essuyer les plĂątres de la version forces spĂ©ciales du CaĂŻman TTH Standard 2. Photos © ministĂšre des ArmĂ©es.
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4e régiment d hélicoptÚres des forces spéciales