Lescousins de quelque degré que ce soit ne font pas partie des gens devant lesquels on peut enlever le voile. Wassalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh. Répondre Citer C
Question Il arrive que dans certains pays, les femmes musulmanes puissent ĂȘtre forcĂ©es Ă  enlever leur voile et de laisser leurs tĂȘtes qu'il leur est permis de faire cela, tout en sachant que quiconque refuse de faire cela, devra faire face Ă  des consĂ©quences telles que perdre son travail ou ĂȘtre expulsĂ© d'Ă©cole ?RĂ©ponse Ce qui se passe dans ces quelques pays est une des choses par lesquelles la personne peut-ĂȘtre - Ta'Ăąla - dit traduction rapprochĂ©e Alif, LĂąm, MĂźm. Est-ce que les gens pensent qu'on les laissera dire Nous croyons ! » sans les Ă©prouver ? Certes, Nous avons Ă©prouvĂ© ceux qui ont vĂ©cu avant eux ; Ainsi AllĂąh connaĂźt ceux qui disent la vĂ©ritĂ© et ceux qui mentent. » [1]Ce que je pense est que ces femmes musulmanes dans ces pays, devraient refuser d'obĂ©ir aux gens responsables [souverains] dans ce qui est mauvais, parce qu'obĂ©ir Ă  ceux qui dĂ©tiennent l'autoritĂ© dans ce qui est mal n'est pas - Ta'Ăąla - dit traduction rapprochĂ©e O vous les croyants ! ObĂ©issez Ă  AllĂąh, et obĂ©issez au Messager et Ă  ceux d'entre vous qui dĂ©tiennent le commandement » [2]Si vous rĂ©flĂ©chissez au sens de la signification de ce verset, vous noterez qu'AllĂąh dit traduction rapprochĂ©e ObĂ©issez Ă  AllĂąh, et obĂ©issez au Messager et Ă  ceux d'entre vous qui dĂ©tiennent le commandement » et le verbe obĂ©issez » n'est pas rĂ©pĂ©tĂ© dans le troisiĂšme cas quant Ă  ceux qui dĂ©tiennent le indique que l'obĂ©issance Ă  ceux qui dĂ©tiennent le commandement est secondaire Ă  l'obĂ©issance Ă  AllĂąh et Ă  l'obĂ©issance Ă  Son leur ordre est contraire Ă  l'obĂ©issance Ă  AllĂąh et Son Messager, alors ils ne devraient pas ĂȘtre Ă©coutĂ©s et il ne doit pas y avoir d'obĂ©issance dans ce qui contredit l'obĂ©issance Ă  AllĂąh et Ă  Son Messager. Il n'y a pas d'obĂ©issance Ă  une crĂ©ature dans la dĂ©sobĂ©issance au CrĂ©ateur. »Le malheur que la femme peut rencontrer dans ce type de situation, est quelque chose qu'elle se doit de vivre avec patience, et elle devrait chercher le secours auprĂšs d'AllĂąh - Ta'Ăąla - dans la demandons Ă  AllĂąh qu'Il guide leurs gouvernants dans la ne pense pas qu'on puisse forcer une femme Ă  ne pas porter le voile, Ă  moins que celle-ci quitte sa maison, mais si elle reste Ă  la maison, personne ne pourra la forcer [Ă  retirer son voile], donc qu'elle fasse son possible pour rester chez elle jusqu'Ă  ce qu'elle soit en paix face Ă  cet au Ă©tudes qui la mĂšneront Ă  commettre ce pĂ©chĂ©, cela n'est pas permis, elle devrait plutĂŽt Ă©tudier ce dont elle a le plus besoin pour ce qui est de ses intĂ©rĂȘts religieux et de sa vie ici- est suffisant et peut ĂȘtre gĂ©nĂ©ralement fait Ă  la maison. [3][1] Coran, 29/1-3[2] Coran, 4/59[3] KitĂąb Madjmu'atu Ass'ilat al-'Usrah al-Mouslima » - SHeikh Ibn 'UthaymĂźn, de Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - Ű§Ù„ŰŽÙŠŰź Ù…Ű­Ù…ŰŻ ŰšÙ† Ű”Ű§Ù„Ű­ Ű§Ù„ŰčŰ«ÙŠÙ…ÙŠÙ†
Unefemme portant le niqab doit comparaitre aujourd'hui devant la justice marseillaise pour avoir refusĂ© d'enlever son voile lors d'un contrĂŽle d'identitĂ©. Qui sont ces femmes qui portant le Le dĂ©bat sur le port de signes religieux Ă  l'AssemblĂ©e nationale s'est invitĂ© en pleine commission d'enquĂȘte parlementaire sur les consĂ©quences du covid-19 pour la jeunesse. Des dĂ©putĂ©s LR et l'Ă©lue LREM Anne-Christine Lang ont quittĂ© ce jeudi la sĂ©ance d'audition des organisations Ă©tudiantes et reprĂ©sentantes de la raison? La prĂ©sence lors de cette rĂ©union de Maryam Pougetoux, vice-prĂ©sidente de l'Unef, qui portait un voile. À l'issue de la prise de parole des syndicalistes, le dĂ©putĂ© LR Pierre-Henri Dumont a tentĂ© un rappel au rĂšglement, s'indignant du port du voile de la jeune femme, en ce qu'elle aurait enfreint le principe de laĂŻcitĂ© auquel doit s'astreindre notre assemblĂ©e ». En mai 2018, la jeune femme avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă  l'origine d'une polĂ©mique qui avait agitĂ© la classe politique aprĂšs une apparition devant les camĂ©ras de la chaĂźne M6. GĂ©rard Collomb, le ministre de l'IntĂ©rieur de l'Ă©poque, l'accusait de prosĂ©lytisme. MarlĂšne Schiappa avait quant Ă  elle interrogĂ© le positionnement politique de l' la parole, Anne-Christine Lang lui a emboĂźtĂ© le pas. Je ne peux accepter qu'au sein de l'AssemblĂ©e nationale, le cƓur battant de la dĂ©mocratie ou rĂšgne les valeurs fondatrices de la RĂ©publique, dont la laĂŻcitĂ©, nous acceptions qu'une personne se prĂ©sente en hijab devant une commission d'enquĂȘte », a-t-elle expliquĂ©. Un acte prosĂ©lyte »La reprĂ©sentante de l'Unef aurait-elle dĂ» se dĂ©couvrir ? ContactĂ©, Pierre-Henri Dumont estime que la prĂ©sidente de la Commission l'Ă©lue de Haute-Garonne Sandrine Mörch LREM aurait dĂ» prendre ses responsabilitĂ©s. La jurisprudence sic veut que le ou la prĂ©sidente de sĂ©ance dispose d'une sorte de pouvoir de police qui aurait dĂ» lui permettre de ne pas accepter le port de signes religieux ostentatoires, qui est venu troubler le bon dĂ©roulĂ© de la sĂ©ance. Ce n'Ă©tait pas un simple voile, c'Ă©tait un hijab », affirme-t-il, sans que l'on comprenne bien la nuance entre les deux, le hijab dĂ©signant le voile dans toutes ses dĂ©clinaisons. Dans le langage courant, il dĂ©signe d'ailleurs le voile le plus rĂ©pandu, couvrant tĂȘte et cheveux et laissant le visage dĂ©couvert. Nous Ă©tions face Ă  un acte prosĂ©lyte, appuie encore le dĂ©putĂ©. L'Unef devait initialement ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e par sa prĂ©sidente, MĂ©lanie Luce, qui a finalement Ă©tĂ© remplacĂ©e par madame Pougetoux. Ils savaient bien que le fait d'envoyer une femme en hijab n'Ă©tait pas anodin. ȃgalement jointe, la dĂ©putĂ©e Anne-Christine Lang dit avoir Ă©tĂ© choquĂ©e qu'une femme venue s'exprimer devant la reprĂ©sentation nationale en portant des signes religieux aussi ostentatoires ». La dĂ©putĂ©e de Paris explique faire la diffĂ©rence entre le public qui vient assister aux dĂ©bats et les personnes invitĂ©es Ă  tĂ©moigner ». J'entends ce que dit le rĂšglement de l'AN, poursuit-elle 
 Le port du hijab dans le cadre de nos travaux est incompatible avec les valeurs qui sont les miennes concernant les relations entre les hommes et les femmes et avec l'idĂ©e que je me fais de notre institution ». Au cours de la sĂ©ance, la prĂ©sidente de la Commission a justement balayĂ© toute violation du rĂšglement de l'AssemblĂ©e, dĂ©nonçant un mauvais procĂšs » et rappelant qu' aucune rĂšgle n'interdisait le port de signe religieux pour les personnes auditionnĂ©es ».Aucun manquement au rĂšglementLe service de communication du Palais Bourbon confirme cette interprĂ©tation. Il n'y a pas de rĂšgle particuliĂšre dans le rĂšglement qui interdirait le port du voile en commission pour les intervenants. Il peut arriver que des dĂ©lĂ©gations Ă©trangĂšres visitent l'AssemblĂ©e, des femmes sont voilĂ©es et elles ne sont pas refusĂ©es. Cette intervenante n'exerce pas une fonction de service public, elle n'Ă©tait pas derriĂšre un guichet de la Poste. » Dans le rĂšglement de l'AssemblĂ©e, l'article 8 prĂ©cise que le public venant assister aux sĂ©ances dans l'hĂ©micycle doit porter une tenue correcte. Il se tient assis, dĂ©couvert et en silence », peut-on lire. Sauf que dans la pratique, le port du voile est tout Ă  fait tolĂ©rĂ© en tribune. Et quand bien mĂȘme, Maryam Pougetoux ne s'Ă©tant pas dĂ©placĂ©e en simple visiteuse, l'article n'avait pas vocation Ă  s'appliquer. Il s'agit ni plus ni moins d'islamophobie, dĂ©nonce MĂ©lanie Luce, la prĂ©sidente de l'Unef. Le rĂšglement de l'AssemblĂ©e n'interdisait en aucun cas Ă  Maryam Pougetoux de venir s'exprimer voilĂ©e Ă  l'AssemblĂ©e nationale. Le principe de neutralitĂ© du service public s'applique. Sous prĂ©texte de fĂ©minisme, on tient des propos racistes. Aujourd'hui, une femme voilĂ©e ne devrait pas ĂȘtre acceptĂ©e Ă  l'AssemblĂ©e. Une autre ne devrait pas pouvoir aller au musĂ©e Ă  cause de son dĂ©colletĂ©. Nous ne faisons pas de diffĂ©rence entre les femmes. »
EllereconnaĂźt l’infraction, mais refuse toujours d’enlever son masque devant le tribunal. « Ca peut durer indĂ©finiment », note l’officier du ministĂšre public qui rĂ©clame la peine
Capture d'Ă©cran de la vidĂ©o postĂ©e sur Twitter par l'Ă©lu RN Julien Odoul, dans laquelle on le voit demander Ă  une femme d'enlever son voile pendant une sĂ©ance plĂ©niĂšre du Conseil rĂ©gional de Bourgogne-Franche-ComtĂ©, le 11 octobre 2019. Twitter / Julien Odoul Un collectif de 90 personnalitĂ©s, dont l'acteur Omar Sy, demande "urgemment" Ă  Emmanuel Macron de condamner "l'agression" dont a Ă©tĂ© victime la femme voilĂ©e prise Ă  partie par un Ă©lu du Rassemblement national RN alors qu'elle accompagnait une sortie scolaire au conseil rĂ©gional de Bourgogne-Franche ComtĂ©. "Nous ... demandons urgemment au gouvernement français et au prĂ©sident de la RĂ©publique, Emmanuel Macron, de condamner publiquement l'agression dont cette femme a Ă©tĂ© victime devant son propre fils", indique leur tribune publiĂ©e dans Le Monde datĂ© de mercredi. Le collectif, oĂč figurent Ă©galement la comĂ©dienne Marina FoĂŻs et plusieurs chercheurs et sociologues, appelle aussi Ă  "dire, avec force, que les femmes musulmanes, portant le foulard ou non, et les musulmans en gĂ©nĂ©ral, ont toute leur place dans notre sociĂ©tĂ©", et Ă  "refuser que nos concitoyens musulmans soient fichĂ©s, stigmatisĂ©s, dĂ©noncĂ©s pour la simple pratique de leur religion". Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement "Une stigmatisation assumĂ©e au plus haut niveau"Vendredi, Julien Odoul, membre du bureau national du RN, avait demandĂ© Ă  ce qu'une mĂšre d'Ă©lĂšve qui accompagnait une sortie au conseil rĂ©gional de Bourgogne-Franche-ComtĂ© retire son voile. Les Ă©lus du RN avaient ensuite quittĂ© la salle, avant de dĂ©noncer une "provocation islamiste". LIRE AUSSI >> Femme voilĂ©e les propos de Julien Odoul condamnĂ©s sur la forme au RN Dans leur tribune, les 90 personnalitĂ©s dĂ©noncent la "haine" et la "violence inouĂŻes" de cette scĂšne, qui a Ă©tĂ© filmĂ©e et abondamment commentĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux. Elles dĂ©plorent Ă©galement la rĂ©action du ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, qui "a certes condamnĂ©" mais "a tout de mĂȘme affirmĂ© 'le voile n'est pas souhaitable dans notre sociĂ©tĂ©'". "N'est-ce pas ici l'illustration mĂȘme d'une stigmatisation assumĂ©e jusqu'au plus haut niveau ?", s'interroge le collectif. "LaĂŻcitĂ© instrumentalisĂ©e"Ce dernier condamne Ă©galement les propos du ministre de l'IntĂ©rieur, Christophe Castaner, qui a listĂ©, aprĂšs l'attentat Ă  la prĂ©fecture de police de Paris, "'la pratique rĂ©guliĂšre et ostentatoire de la priĂšre', et 'la pratique exacerbĂ©e de la religion en pĂ©riode de ramadan' comme autant de 'signes de radicalisation' Ă  signaler, alors qu'il ne s'agit ni plus ni moins que de conduites religieuses tout Ă  fait banales chez les musulmans pratiquants" . LIRE AUSSI >> Retailleau "Le voile est parfois un symbole de sĂ©cession avec la RĂ©publique" "Jusqu'Ă  quand allons nous accepter que la laĂŻcitĂ©, socle de notre RĂ©publique, soit instrumentalisĂ©e pour le compte d'une vision sĂ©grĂ©gationniste, raciste, xĂ©nophobe, mortifĂšre de notre sociĂ©tĂ© ?", s'interroge le collectif, qui rassemble Ă©galement des rĂ©alisateurs dont CĂ©line Sciamma, des journalistes, des sportifs, les membres fondateurs de Zebda Hakim et Mustapha Amokrane ou le rappeur Nekfeu. Les plus lus OpinionsLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne Rosencher
DĂ©couvredes vidĂ©os courtes en rapport avec enlever son voile devant sa famille sur TikTok. Regarde du contenu populaire des crĂ©ateurs suivants : repost2fou đŸ€Ș(@repost2fou), ChachađŸ€Ž(@iammouma), Redazere(@redazere), Oukhty au bob đŸ„·(@2ak404), shawty’s(@sherwiie), Indiaj8(@india_jacq), FC(@francecoutume), đ‘€đ‘Žđ‘–Ìšđ‘ đ‘ đ‘Ž(@oukhtyyfillah), ophĂ©lie(@famillydks), Deven
SociĂ©tĂ© La scĂšne a Ă©mu des internautes et la presse internationale, Christian Estrosi annonce qu’il a portĂ© plainte » contre ceux qui ont diffusĂ© les images. La notion de laĂŻcitĂ© Ă  la française » devient de moins en moins comprĂ©hensible Ă  l’étranger. Dans une sĂ©rie de clichĂ©s apparus en ligne, notamment dans un article du Daily Mail datĂ© du 23 aoĂ»t, on peut voir une femme vĂȘtue d’une tunique et d’un turban bleu assorti approchĂ©e par trois policiers, sur la plage de Nice. Sur la derniĂšre photographie, elle retire sa tunique. En quelques heures, cette scĂšne est devenue le symbole de l’application aveugle d’arrĂȘtĂ©s municipaux pris dans plusieurs villes de France contre le port des vĂȘtements religieux Ă  la plage. Des arrĂȘtĂ©s aux contours flous, qualifiĂ©s d’ anti-burkini » mais qui reviennent aussi en pratique Ă  verbaliser des femmes qui portent le voile au bord de la mer. Ni la femme prise en photo Ă  Nice ni la mĂšre de famille de Cannes verbalisĂ©e le 16 aoĂ»t ne portaient le fameux vĂȘtement de bain. Lire Petite histoire du burkini », des origines aux polĂ©miques L’incomprĂ©hension de la presse internationale En rĂ©action, dans la journĂ©e du 24 aoĂ»t, le hashtag WTFFrance pour What the fuck France ? » Qu’est-ce que vous foutez la France ? » Ă©tait en tĂȘte des mots-clĂ©s discutĂ©s sur Twitter. Les commentaires pleuvent, dĂ©nonçant des images indignes » et ironisant sur cet incident survenu au pays des droits de l’homme ». La militante Caroline de Haas tweete J’ai tellement honte. » Let's stop pretending France is the land of "libertĂ©" and "egalitĂ©" - when it allows something like this WTFFrance _elena ☁ Elena Rossini ☁ Chez les Anglo-Saxons, l’incomprĂ©hension est de plus en plus grande. DĂ©jĂ  lors de la publication des premiers arrĂȘtĂ©s, la presse internationale s’était indignĂ©e ou avait ironisĂ© sur la polĂ©mique française C’est cela la laĂŻcitĂ© ? C’est Ă  ça que ça ressemble, d’ĂȘtre “libĂ©ral” ? Des hommes qui forcent des femmes Ă  se dĂ©shabiller ? », se demande une journaliste de Buzzfeed. Pour les Anglo-Saxons, l’interdiction d’un vĂȘtement au nom de la laĂŻcitĂ© n’a aucun sens, dans un modĂšle social oĂč, au nom de la libertĂ© individuelle, les vĂȘtements religieux sont autorisĂ©s partout. Le New York Times titrait la semaine derniĂšre sur la bigoterie française », ironisant sur l’hypocrisie des arguments variables » pour justifier l’interdiction, le trouble Ă  l’ordre public, l’hygiĂšne, la sĂ©curitĂ© et la morale », vue comme une raison de plus de stigmatiser et de marginaliser les musulmans de France ». Devant les images de cette femme enlevant une tunique sous les yeux de quatre policiers, certains s’étonnent qu’il existe dĂ©sormais une sorte de police des mƓurs » qui oblige les uns ou les autres Ă  adopter tel ou tel vĂȘtement. L’expression tenue 
 respectueuse des bonnes mƓurs » figure en effet dans l’arrĂȘtĂ© cannois, validĂ© le 13 aoĂ»t par le tribunal administratif de Nice. Christian Estrosi veut Ă©viter la diffusion des images Signe de la crispation gĂ©nĂ©rĂ©e par l’affaire, un communiquĂ© publiĂ© mercredi 24 aoĂ»t en fin de journĂ©e par Christian Estrosi, le premier adjoint au maire de Nice et prĂ©sident de la rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur, parle d’une manipulation qui dĂ©nigre la police municipale et met en danger ses agents » et annonce que des plaintes ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es pour poursuivre ceux qui diffusent les photographies de nos policiers municipaux ainsi que ceux qui profĂšrent Ă  leur encontre des menaces sur les rĂ©seaux sociaux ». Cette dame se baignait avec un turban, un leggin et une chemise Ă  manche longue, explique-t-on Ă  la mairie. Elle a Ă©tĂ© verbalisĂ©e. Elle a alors enlevĂ© son haut pour montrer qu’elle portait un maillot mais les agents lui ont expliquĂ© qu’elle devait se mettre en tenue de bain ou quitter la plage. Elle est partie ». La mairie confirme ainsi l’origine des photos, dont certains spĂ©culaient qu’elles pouvaient ĂȘtre une mise en scĂšne », analyse s’appuyant sur le fait qu’elles sont nettes alors qu’elles ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es au tĂ©lĂ©objectif 
 si l’on en juge par la nature de la photo et l’écrasement de la perspective sur celle-ci ». De tels doutes ont pu naĂźtre en raison de l’origine peu claire des photographies diffusĂ©es, aucun des mĂ©dias les ayant publiĂ©es les 23 et 24 aoĂ»t n’ayant crĂ©ditĂ© – au dĂ©part – leur auteur dont le quotidien national The Guardian. AprĂšs recherches, les images ont en rĂ©alitĂ© Ă©tĂ© prises par un photographe professionnel indĂ©pendant collaborant rĂ©guliĂšrement avec l’agence Best Image, partenaire en France de Vantage News, une agence de photo britannique qui a vendu les images Ă  divers mĂ©dias britanniques. Selon un membre de Best Image contactĂ© par Le Monde, le photographe se trouvait sur la plage Ă  Nice pour faire des images d’ambiance lorsqu’il est tombĂ© sur cette scĂšne, qu’il a photographiĂ©e. Violaine Morin
\n\n \n \n devant qui la femme peut enlever son voile
Leport du voile se banalise. Il n'est pourtant pas obligatoire en islam, et si le Coran le recommande, c'est dans des circonstances bien précises.
AccueilNewsLe curĂ© de sa paroisse aurait dĂ©noncĂ© une "christianophobie".Une bonne sƓur de plus de 70 ans, qui porte un habit religieux et un voile depuis qu’elle est entrĂ©e dans les ordres, a vu l’obtention d’une place en maison de retraite conditionnĂ©e au retrait de son costume octobre 2018, la religieuse avait demandĂ© une place dans une rĂ©sidence pour personnes ĂągĂ©es gĂ©rĂ©e par le Centre communal d’action sociale CCAS de la ville de Vesoul Haute-SaĂŽne, rapporte France Bleu. Son dossier Ă©tant sur liste d’attente, elle a Ă©tĂ© hĂ©bergĂ©e au presbytĂšre de la ville Ă  partir du mois de janvier mois plus tard, en juillet, elle reçoit un courrier lui annonçant que sa demande est acceptĂ©e et qu’elle sera contactĂ©e dĂšs qu’une place sera disponible. NĂ©anmoins, l’attribution du logement est conditionnĂ©e au retrait de son habit et de son voile courrier prĂ©cise en effet que “dans le respect de la laĂŻcitĂ© tout signe ostentatoire d’appartenance Ă  une communautĂ© religieuse ne peut ĂȘtre acceptĂ© en vue d’assurer la sĂ©rĂ©nitĂ© de toutes et de tous”.Dans la newsletter du mois de novembre de la paroisse de Notre-Dame de la Motte, le pĂšre Florent Belin a dĂ©noncĂ© cette dĂ©cision en la comparant au cas de la femme voilĂ©e prise Ă  partie par Julien Odoul, Ă©lu du Rassemblement national RN au conseil rĂ©gional de Bourgogne-Franche-ComtĂ©, le 11 octobre dernier. “La presse nous parle en ce moment d’une femme musulmane Ă  qui on a demandĂ© d’enlever son voile car elle Ă©tait dans un espace public, tout le monde crie au scandale pour cette femme ! Notre religieuse, elle, a dĂ» se rĂ©soudre Ă  trouver un autre appartement ! [
] Je ne pense pas que le voile d’une religieuse puisse nuire, car il n’est pas le signe d’une soumission mais d’une consĂ©cration !” L’homme d’Église ajoute “On nous rabĂąche les oreilles avec des principes de laĂŻcitĂ© qui ne sont pas compris.”InterrogĂ© par Konbini news, le directeur exĂ©cutif du Collectif contre l’islamophobie en France CCIF, Jawad Bachare, revient Ă©galement sur cette confusion. Il dĂ©nonce une vision de la laĂŻcitĂ© “complĂštement erronĂ©e” dans l’interprĂ©tation du principe de neutralitĂ© par le CCAS, et confie que dans un tel cas, “la laĂŻcitĂ© devient un instrument contre toutes les religions“.Selon lui, la loi sur la laĂŻcitĂ© est trĂšs claire et seule son interprĂ©tation peut poser problĂšme. Le CCIF, qui a rapidement rĂ©agi Ă  cette affaire, dĂ©nonce le rĂšglement “anti-laĂŻc” de la maison de retraite et affirme tout son soutien Ă  la sƓur, le CCIF se tient Ă  votre disposition si vous souhaitez faire valoir vos droits. Le rĂšglement de cette maison de retraite est antilaĂŻque, et doit ĂȘtre Ă  CCIF ccif November 19, 2019 Jawad Bachare, selon qui “tous ceux qui appartiennent Ă  une religion sont susceptibles d’ĂȘtre discriminĂ©s”, prĂ©cise que “quand on combat l’islamophobie, on combat toutes les formes de discriminations et on se bat pour toutes les libertĂ©s“.À voir aussi sur Konbini Lafemme voilĂ©e qui dĂ©couvre son visage et ses mains peut-elle porter des bagues hors de chez elle Salam alaykum Je souhaiterais savoir si il est permis Ă  la femme voilĂ©e qui laisse son visage dĂ©couvert ainsi que ses mains de porter des bagues Ă  lextĂ©rieur de chez elle BarakAllahoufikom pour votre rĂ©ponse Louange Ă  Allah et que la paix et la bĂ©nĂ©diction soient Question de foi Les catholiques doivent-elles obligatoirement porter un voile ? Pourquoi les religieuses catholiques portent le voile? Le pĂšre Roger Gomis, prĂȘtre du diocĂšse de Dakar, apporte des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse, s’appuyant sur l’histoire, les rĂ©fĂ©rences bibliques et le magistĂšre. L’histoire du voile fĂ©minin est antĂ©rieure aux religions rĂ©vĂ©lĂ©es, selon le tĂ©moignage de nombreux historiens. Et si par la suite, il a Ă©tĂ© imposĂ© aux femmes comme un signe religieux liĂ© au culte, le voile s’est progressivement retirĂ© des tĂȘtes de nombreuses femmes laĂŻques pour se limiter Ă  celles de religieuses. Mais depuis le Concile Vatican II, de nombreuses congrĂ©gations religieuses fĂ©minines y ont tout simplement renoncĂ© comme signe distinctif de consĂ©cration. Bien malin celui qui rĂ©ussira Ă  dĂ©terminer la date exacte de la tradition pour les femmes de porter le voile. Vers 1 000 ans avant JĂ©sus-Christ, il Ă©tait obligatoire pour les filles, les Ă©pouses et les concubines d’hommes libres, ainsi que pour les prostituĂ©es sacrĂ©es mariĂ©es, d’aprĂšs des historiens comme Odon Vallet. Ces femmes voilĂ©es ne devaient pas ĂȘtre touchĂ©es alors que les femmes non voilĂ©es esclaves, prostituĂ©es non sacrĂ©es ou non mariĂ©es ne disposaient d’aucune protection de leur corps. Aux temps bibliques, les femmes juives qui portaient dĂ©jĂ  le voile selon leurs traditions culturelles ne subissaient aucune pression religieuse de la Torah qui le rendait obligatoire. Et bien aprĂšs l’avĂšnement du christianisme, les femmes continuent de se couvrir la tĂȘte qu’elles soient religieuses ou laĂŻques. Saint Paul ImpulsĂ©e par Saint Paul, l’obligation du port du voile chrĂ©tien Ă©tait basĂ©e sur des motifs Ă  connotation religieuse. Paul insiste sur la nĂ©cessitĂ© pour la femme de se couvrir la tĂȘte quand elle prie ou prophĂ©tise 1 Co 11, 3-15. Elle doit porter un voile Ă  l’assemblĂ©e du culte, exprimant par ce symbole que sa dignitĂ© chrĂ©tienne ne l’a pas affranchie de sa dĂ©pendance Ă  l’égard de son mari, ni du second rang qu’elle occupe encore dans l’enseignement officiel elle ne doit pas parler » Ă  l’Église, c’est-Ă -dire qu’elle ne peut enseigner 1 Corinthiens 14,34 ; 1 TimothĂ©e 2,12 ; tel est le commandement du Seigneur » reçu par Paul 1 Co 14,37. A lire aussi Qu’est-ce qu’un cardinal ? À la suite de saint Paul, plusieurs PĂšres de l’Église Ă©voqueront la question du voile fĂ©minin, notamment Tertullien. En 213, dans De Virginibus velandis » Du voile des vierges, il demande aux jeunes filles de porter le voile hors de chez elles, comme les femmes mariĂ©es. Il ajoute Femme, tu devrais toujours porter le deuil, ĂȘtre couverte de haillons et abĂźmĂ©e dans la pĂ©nitence, afin de racheter la faute d’avoir perdu le genre humain. » Vers 67, le pape Lin interdit formellement aux femmes d’assister la tĂȘte dĂ©couverte Ă  la messe. Une mesure obligatoire qui sera confirmĂ©e, plusieurs siĂšcles plus tard par le Code de droit canonique de 1917 Quand ils assistent aux fonctions sacrĂ©es, spĂ©cialement Ă  la messe, soit Ă  l’église, soit au dehors, les hommes doivent ĂȘtre dĂ©couverts, Ă  moins que les circonstances n’imposent le contraire, ou que les usages n’exigent qu’ils restent couverts ; quant aux femmes elles doivent avoir la tĂȘte couverte et ĂȘtre vĂȘtues modestement, surtout quand elles s’approchent de la sainte table » cf. canon 1 262 § 2. L’obligation du port du voile se limitait aux lieux de culte Il ne faut pas perdre de vue que l’obligation du port du voile ne se limitait qu’aux lieux de culte. Une fois hors de l’église, aprĂšs les cĂ©lĂ©brations liturgiques, les femmes rangeaient leur voile et ne le mettaient pas dans les lieux publics. Avec le Concile Vatican II, les femmes sont autorisĂ©es Ă  entrer dans les Ă©glises sans le voile. L’obligation pour elles de se couvrir la tĂȘte n’apparaĂźt plus dans le Code de droit canonique de 1983, actuellement en vigueur. Qu’en est-il alors du voile des religieuses ? Le voile chez les religieuses remonte Ă  la tradition chrĂ©tienne monastique. Le pape LĂ©on Ier 440-461 dĂ©crĂšte que l’on ne donnerait aux religieuses le voile sacrĂ© qu’aprĂšs qu’elles avaient gardĂ© la virginitĂ© jusqu’à l’ñge de quarante ans. Autrefois, on parlait de prise de voile » pour dĂ©signer l’engagement d’une femme dans la vie religieuse. Ce voile signifie qu’elle se sĂ©pare du monde pour une plus grande intimitĂ© avec Dieu. C’est un signe de son dĂ©sir de revĂȘtir le Christ et de lui appartenir. Signe de sa consĂ©cration, le voile exprime Ă©galement que la religieuse devient Ă©pouse du Christ. Depuis le concile Vatican II, toutefois, Ă  travers le dĂ©cret Perfectae Caritatis », sur la rĂ©novation et l’adaptation de la vie religieuse, l’Église catholique a encouragĂ© les congrĂ©gations religieuses Ă  adapter l’habit religieux dont le voile signe de consĂ©cration aux exigences de la santĂ© et appropriĂ© aux circonstances de temps et de lieux ainsi qu’aux besoins de l’apostolat » cf. Perfectae Caritate, 17. C’est ainsi que plusieurs congrĂ©gations religieuses fĂ©minines ont modernisĂ© leur habit religieux et que pour bon nombre d’entre elles, le voile n’est plus obligatoire. A lire aussi Question de foi notre dossier autour de la pratique des cultes et de rites PĂšre Roger Gomis
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devant qui la femme peut enlever son voile