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Actualité Audi un Virtual Cockpit pour l'A3 restylée Comme les dernières nouveautés de la marque, l'Audi A3 restylée aura droit au Virtual Cockpit. Element de fascination pour les geeks, le Virtual Cockpit d'Audi est apparu pour la première fois dans le coupé TT de dernière génération. Il s'est ensuite retrouvé dans le nouveau Q7, puis la seconde génération de la supercar R8 et la dernière génération de la berline A4. On apprend aujourd'hui que ce concept d'instrumentation 100% numérique à interface personnalisable se retrouvera prochainement sur la version restylée de la compacte A3 . L'auto devrait apparaître dans le courant de l'année prochaine, et l'équipement sera proposé en option moyennant un supplément de 400 euros environ.
Il y a parfois des essais qui ne réservent pas beaucoup de surprises. L’A3 a toujours fait bonne figure parmi les compactes premium et son renouvellement ne déroge pas à la règle. Si vous n’arrivez pas à déceler au premier coup d’œil que ma monture du jour n’est pas un restylage mais bien une toute nouvelle génération, vous êtes tout pardonné. Quand j’ai découvert les premières photos, j’ai moi aussi eu un peu de mal à décortiquer l’A3 au point de jouer au jeu des 7 erreurs avec son aïeule pour bien valider tous les changements. De visu pourtant, le doute n’est pas permis. La nouvelle compacte à hayon offre un style un peu plus rondouillard qu’auparavant et, pour une fois, le kit carrosserie inhérent à la finition S Line ne verse pas dans un trop plein d’agressivité. On peut regretter quelques broutilles comme les plastiques noirs très voyants des fausses entrées d’air à l’avant, ou encore les fausses canules d’échappement à l’arrière une mauvaise habitude malheureusement très présente chez Audi, mais globalement, l’A3 jongle habilement entre style statutaire et modernité. La nouvelle venue grandit un peu + 3 cm en longueur, largeur et hauteur mais garde un gabarit gérable en ville, avec 4,34 m de long pour 1,82 m de large. Les imposantes nervures sur les flancs imposent d’ailleurs de faire attention en ouvrant les portières dans les parkings, mais le look dynamique est à ce prix ! J’admets avoir été dans un premier temps un peu déçu pour les photos de découvrir que les jantes de mon modèle d’essai n’affichent que » 17 pouces, mais c’est finalement une monte qui va plutôt bien à l’A3 et qui offre de nombreux avantages, à commencer par le montage de pneus à flancs hauts qui protègent un peu les roues en ville tout en préservant le confort. Les S Line sont normalement livrées de série en France en 18 pouces, mais mon modèle faisant partie des tous premiers exemplaires produits, toutes les options n’étaient pas encore disponibles au moment de sa commande. Un habitacle au cordeau Comme ce fut le cas avec la Golf 8, l’habitacle évolue de manière bien plus approfondie que la carrosserie. Mais à l’inverse de sa cousine de Wolfsburg, l’A3 ne verse pas dans le tout tactile et conserve une bonne partie de ses commandes via des boutons physiques, notamment pour la climatisation et l’allumage des feux. Une très bonne chose pour l’ergonomie, puisque cela permet de moins quitter le route des yeux il suffit de tâtonner, une fois la position de chaque commande apprise, pour activer telle ou telle fonction. Rien à dire non plus au niveau de la finition, tant les ajustements sont millimétriques et tant la construction inspire le sérieux. Aucun craquement ne se fait entendre à bord, il n’y a aucun jeu dans les différents boutons du volant ou de la console centrale, aucun commodo ne paraît un peu léger. Chapeau ! Certains de mes confrères ont un peu pesté contre le présence de beaucoup de plastique à bord, ce qui est indéniable, mais il convient de tempérer un peu le propos et de reconnaître qu’ils sont pour la plupart de bonne facture et qu’ils ne font pas cheap. L’écueil de l’Audi A1 est bien heureusement évité et on retrouve des matériaux moussés là où l’on s’y attend. Inutile de présenter à nouveau le très pratique Virtual Cockpit configurable pour afficher compteurs, GPS ou encore ordinateur de bord, mais il est bon de souligner que le nouveau MMI se passe complètement de molette de contrôle. Il faut désormais passer par l’écran tactile de la planche de bord pour accéder au système multimédia. Pas génial pour les traces de doigts, mais entre une dalle précise, réactive et dotée d’une bonne définition d’un côté, et une partie logicielle assez intuitive, rapide et organisée comme un smartphone de l’autre, il n’y a vraiment pas de quoi se plaindre du changement. L’habitabilité est plutôt bonne à l’avant, surtout en optant pour la boîte DSG cette dernière troque l’imposant levier de la génération précédente pour un petit switch qui libère beaucoup d’espace sur le tunnel central et donne une vraie sensation d’espace. L’arrière est un peu plus exigu mais reste tout à fait logeable. Simplement les grands gabarits installés à l’avant ne laisseront pas beaucoup d’espace aux jambes aux passagers arrière. Le coffre offre quant à lui assez d’espace 380 litres annoncés et dispose d’un plancher modulable en hauteur, suivant si une roue de secours est présente ou non. Prestations routières de haute volée Si vous recherchez la sportivité et l’engagement au volant, passez tout de suite votre chemin. En revanche, si vous voulez une compacte à l’aise en toute circonstance, d’un confort royal et apte à se faire oublier sur long trajet, ne cherchez plus. Affublée de la suspension pilotée, la nouvelle A3 est d’une prévenance rare pour la catégorie et saura choyer les dos les plus sensibles. Le mode confort à tendance à pomper un peu sur chaussée bosselée, mais il est d’une douceur délicieuse sur autoroute, sur le réseau secondaire dégradé et sur les pavés citadins. En Sport, l’A3 verrouille plus fermement sur ses appuis sans pour autant devenir trop ferme ou cassante. Elle se laisse mener à bon rythme sur des parcours sinueux pour peu que l’on anticipe son poids 1 485 kg à vide, avec conducteur et les bons sièges de la finition S Line maintiennent correctement. En revanche, sa direction un peu trop filtrée semble un peu moins précise et fidèle que celle de la Golf 8. La VW garde aussi pour elle la possibilité de régler finement sa suspension sur 16 positions, alors que l’Audi se contente de trois lois Confort, Équilibrée et Sport. A défaut d’être sportive et joueuse, la nouvelle A3 Sportback est d’une stabilité exemplaire et se veut rassurante quand elle arrive en limite d’adhérence. L’exemplaire Gris Daytona que vous avez sous les yeux est équipé du diesel de 150 ch 35 TDI dans la nomenclature Audi qui devrait concentrer une bonne partie des ventes. Alerte, volontaire et suffisamment pêchu pour ne jamais avoir l’impression de manquer, il va comme un gant à l’A3. Mais le vrai tour de force des ingénieurs allemands a surtout été de le rendre d’une sobriété incroyable. Sur 550 km de roulage en conditions normales, la moyenne de l’ordinateur de bord s’est établie à 5,1 l/100 km à peine ! Comptez environ entre 6,5 l et 7,5 l/100 km en ville suivant le trafic, et guère plus de 5 l/100 km sur autoroute en respectant les limitations de vitesse. Sur une double voie, à allure stabilisée 90 km/h, j’ai même pu descendre à 3,7 l/100 km sur une quinzaine de kilomètres. Un vrai chameau ! Le bloc est attelé à une boîte DSG à 7 rapports, bien calibrée. Elle possède une tendance marquée à passer les rapports assez tôt pour favoriser les consommations, mais elle ne rechigne pas à laisser la main via les palettes, ou à garder un rapport engagé un peu plus longtemps que la normale en mode Sport. Malgré son architecture à double embrayage, elle se comporte presque comme une boîte auto classique à convertisseur de couple tant sa douceur est réelle au quotidien. Finalement, le seul vrai reproche à adresser à ce 35 TDI est qu’il est assez bruyant à l’accélération, mais ce n’est qu’une demi réprimande l’insonorisation de la cabine est assez bien gérée pour que le bruit du moteur ne filtre que lors de fortes sollicitations. Tarif premium Vous l’aurez compris, je n’ai pas vraiment de reproches à adresser à cette nouvelle A3. Une gueule, de vrais atouts sur la route, un intérieur réussi et plutôt silencieux même s’il n’est pas le plus logeable de la catégorie… La compacte Audi offre en fait des prestations que l’on trouve normalement sur le segment supérieur. En toute honnêteté, je ne vois pas quoi attendre d’autre de la part d’une compacte sans prétentions sportives. Ce qu’elle fait, elle le fait bien et si elle n’est pas la plus amusante, c’est une parfaite alliée du quotidien. A 41 850 € le morceau 46 354 € optionnée comme ici, mieux vaut quelle soit irréprochable me direz-vous. Il est vrai que la concurrence est un peu plus accessible, une Mercedes A 200d AMG Line démarrant à 39 249 €, quand une BMW 118d M Sport réclame 40 250 €. Pas de miracle, il faudra donc accepter la douloureuse pour profiter des qualités de l’Audi et se consoler avec le fait que notre configuration échappe au malus. Jalil Chaouite Tant que ça roule, ça me plait... Ou presque. En tout cas je suis toujours curieux d'essayer tout ce que je peux, pour multiplier les points de comparaison. Je mentirais si je disais que je ne préfère pas une sportive à une banale citadine, mais je mets un point d'honneur à aborder chaque nouvel essai avec la même neutralité. Mes avis sont en général très tranchés, mais je ne suis jamais fermé à la discussion ! Bonne lecture Articles susceptibles de vous intéresser
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Elle a en son temps inventé le concept de compacte premium et j’avoue avoir longuement rêvé étant plus jeune d’un modèle 3 portes en Jaune Maya, comme celle du milieu sur la photo ci-dessous, avec un chargeur de CD Alpine dans le coffre si possible. Elle reste encore aujourd’hui une des Audi les plus vendues et les plus accessibles en dehors de sa petite sœur A1. La gamme s’est considérablement développée, tant du point de vue carrosserie 3 portes, Sportback, Sedan ou cabriolet que motorisation. Et c’est bien là où je voulais en venir. Si c’est effectivement assez “facile” pour un blogueur et probablement très enthousiasmant d’essayer une S3 de 300 ch ou même une RS3 de 400, j’ai volontairement choisi l’autre bout de la gamme. Le plus petit moteur disponible sur la compacte aux anneaux est un 3 cylindres de 1 litre. Un 3 cylindres dans une A3, donc. Déjà disponible sur un vaste échantillon de la gamme du groupe Volkswagen Golf, Polo, Ibiza, Fabia entre autres, le petit bloc de 115 ch est-il digne d’une premium ? A la lecture de la fiche technique reçue par courriel, je déprime un peu. On me réserve une Audi grise, intérieur gris, 115 ch. Bonjour le cliché de la voiture sans caractère. Le parc presse Audi se trouve dans un parking souterrain à Paris. Le tour du véhicule et les longues explications très détaillées bonjour Philippe ! sur la technologie embarquée de la voiture se font donc dans une pénombre jaunâtre, pas le mieux pour appréhender le design de la voiture. Je vais donc vous en parler de la façon dont je l’ai découverte, une fois sorti au grand jour. On a coutume de dire que la finition Audi c’est le top. C’est quasiment devenu un lieu commun, et je dois bien avouer que c’est difficile de prendre en défaut ma petite A3 sur ce point. Ajustements au millimètre de tous les boutons et contacteurs, matériaux de qualité oui, même cette partie basse de la planche de bord, graal inatteignable de tout essayeur, toucher agréable et velouté. C’est joliment construit, y a pas à dire. L’ergonomie est elle aussi de premier ordre pas besoin de chercher les commandes pendant de longues minutes, surtout si on est un habitué des voitures du groupe Volkswagen. C’est peu ou prou pareil que sur une Golf ou que sur Ibiza. Pour ce qui est du design, tout est forcément affaire de goût. Personnellement, j’aime les lignes pures et sobres, claires, bien dessinées, sans truc/machin qui ressort de n’importe où, un peu dans l’esprit Bauhaus, une sobriété fonctionnelle et esthétique. L’antithèse d’un tableau de bord de Renault Mégane 1ère génération, en quelque sorte. Ici, je suis gâté c’est pur et net. Mais pas très folichon. Ca fait plus cadre sup’ que directeur de cirque/exploitant forain. Chacun son style ! Mon exemplaire dispose du fameux Virtual Cockpit. Sans revenir longuement dessus mes estimés collègues Ancelin, Thomas, Gab’ ou Gilles ne s’en sont pas privés lors de leurs essais respectifs, je peux dire que c’est un équipement réellement agréable et qui apporte des fonctions utiles. Dans le registre du gadget, la vue satellite manque de clarté et d’intérêt. Mais se passer de cet équipement vraiment configurable et réactif sur un autre modèle de voiture va être plutôt difficile ! La position de conduite est aisée à trouver, même si mon exemplaire, pourtant en finition haut de gamme Design Luxe ne dispose que de réglages manuels. Pas d’électrique sur la petite premium. L’espace à bord est plutôt agréable. Ce n’est certes pas une familiale, mais 4 personnes peuvent facilement y trouver leurs aises et envisager sereinement un voyage moyen courrier. Même le coffre est de bonne contenance et de forme très régulière. Moteur, action ! Parce que quand même, on est surtout ici pour rouler. Pour rester à l’arrêt je préfère encore un bon fauteuil club et un single malt bien tourbé, mais c’est un autre sujet. Le petit 3 pattes s’ébroue gentiment. Il est relativement discret mais reste néanmoins perceptible. Le petit son typique des trois cylindres se fait clairement entendre. Et vous savez quoi ? J’aime bien ça. Un petit grondement haut perché, un peu comme le petit chien qui vous regarde l’air menaçant alors que vous avez le culot de passer devant la maison dont il a la garde. Pas un brobrobro vulgaire, mais une petite teigne. C’est amusant, d’autant qu’en prenant des tours raisonnablement, on est encore en agglomération, le bruit reste présent et persiste à être sympathique. Trois cylindres, mais teigneux. Tout au moins à l’oreille, mais le pied droit il le prend comment ? En ville, tout va bien. 115 ch sont très largement suffisants, heureusement. L’A3 se faufile dans le trafic parisien grâce à son gabarit relativement compact et la boîte S Tronic égrène ses 7 rapports tout en douceur. Premier feu rouge, le moteur se coupe avec le Stop and Start, classique. Le feu passe au vert, je retire le pied du frein, le moteur redémarre, accélérateur et.. rien. Enfin si, mais pas tout de suite. Une latence, un trou. Oh, pas long, une demie seconde, et encore. Mais suffisamment long pour perdre systématiquement le Grand Prix des Feux Rouges contre Jean-Claude de la Compta et avoir une expérience plutôt désagréable. La mort dans l’âme je désactive le Stop & Start histoire de voir. Hé bien ça va beaucoup mieux ! La mise en route se fait immédiatement et je repars allégrement sur mon chemin. Plutôt étrange. Cela ne provient a priori ni du moteur, ni de la boîte. A confirmer sur d’autres exemplaires peut être. Petite pause pour faire le tour la voiture. Fraîchement restylée relire la prise de contact par Ancelin ici, la nouvelle A3 change dans le détail de nouvelles optiques avant et arrières et quelques retouches esthétiques. Après tout, c’est comme ça que cela fonctionne et cela réussit plutôt bien à la marque dont les ventes restent au beau fixe. La ligne est typique d’une Audi élégante et plutôt statutaire, très classique, surtout dans cette sobre teinte Gris Nano, qui a pourtant la particularité d’être assez sensible à la lumière, pouvant montrer différents reflets suivant l’angle d’éclairage. Le piège pour Audi serait de rester enfermé dans un non renouvellement de son style, quitte à lasser. La petite Q2 essayée ici par Ancelin encore une fois, décidément… marque un début d’évolution. A voir sur les prochains modèles. Retour au volant pour dégourdir un peu les soupapes du trois pattes. Un peu d’autoroute pour voir ce qu’il a dans le ventre, et malheureusement on atteint ici les limites de l’exercice du petit moteur. Disponible et volontaire, il ne renâcle pas à grimper haut dans les tours pour cracher tout ce qu’il a zone rouge vers 6200 trs/min. Le problème c’est qu’il n’a pas grand chose à offrir, et que 115 ch, ça reste quand même un peu limite quand il faut relancer en côte pour doubler un camion, même si l’A3 a su maîtriser son poids avec 1275 kg sur la balance. Et si le bruit est sympathique à tous les régimes, ça reste quand même vexant de se faire largement gratter au péage en Audi par la première Polo GTI venue histoire vraie. A allure stabilisée, l’A3 garde très correctement sa vitesse avec une grande sérénité de fonctionnement, ce qui permet aussi de profiter de l’installation audio qui est de plutôt de bonne qualité bien qu’elle ne s’agisse pas d’une surmonte Bose/Denon/JBL/Devialet si vous trouvez un jour du Devialet dans une voiture, faites moi signe, j’arrive en courant !. Mais les choses se gâtent dès que l’on veut accélérer un peu le rythme. Dommage, ça partait pourtant bien. Sur les petites départementales, l’A3 s’en sort très bien le moteur est volontaire, la boîte est onctueuse et passe les vitesses à la volée en s’adaptant assez facilement à votre style de conduite. Le rythme ne sera jamais vraiment très élevé, mais le plaisir de conduire reste là , et c’est l’essentiel. La boîte peut tomber deux rapports d’affilée en cas de grand coup de pied sur la pédale de droite ou assurer sereinement le maintien à vitesse constante. Et c’est tant mieux, car l’absence de palettes au volant se fait un peu sentir. L’étagement est plutôt bon pas vraiment de trou, même si les derniers rapports tirent trop long pour baisser les consos. Tiens les consos au fait. Parce que l’intérêt de passer à un trois cylindres est double baisse de la conso et des émissions de CO2. Pour le CO2, je ne suis pas allé vérifier, mais j’ai relevé une conso moyenne d’environ 7 l / 100 km sur la durée de mon essai, avec un mix autoroute/route/ville relativement homogène. Plutôt élevé dans l’absolu pour un petit moulin dans une compacte, et finalement pas très éloigné de la consommation du moteur d’au dessus, le 1,4 TFSI de 150 ch, dont les capacités routières promettent d’être bien supérieures. Alors, fausse bonne idée ce trois pattes ? Pas forcément, et comme d’habitude cela va dépendre de votre utilisation. Si vous faites beaucoup de route passez votre chemin. Le moteur a le souffle court et ne tiendra pas la distance. Si par contre vous envisagez de faire essentiellement de l’urbain et de la banlieue de grande agglomération, la proposition d’Audi se tient largement. Vive, alerte et très plaisante à conduire grâce à une belle homogénéité moteur/boîte, l’A3 sera une bonne compagne, d’autant plus que son habitacle assume clairement son positionnement premium et qu’il est très confortable. Reste le sujet épineux du tarif. J’ai écrit premium, donc forcément, ce n’est pas vraiment donné pour une compacte. Comptez donc un peu plus de 37 000 € pour cette A3 TFSI en finition Design Luxe. Le niveau d’équipement de série est déjà richement doté et évite pour une fois de devoir passer par les options phares LED, sellerie cuir, Virtual Cockpit, etc… Dans l’absolu, pour cette somme, d’autres compactes non premium peuvent lui faire une féroce concurrence une Mégane GT ou une 308 du même nom sont bien plus performantes, mais au prix d’un habitacle nettement moins cossu. Tout dépend de vos priorités luxe ou sport. On peut avoir les deux, mais c’est plus cher ! Est-ce que je regrette de l’avoir essayée ? Pas un instant. Sa conduite est réellement plaisante et sa puissance conviendra quand même à une large majorité de conducteurs. Seule la consommation, nettement plus élevée que promis par Audi, me déçoit un peu. Je remercie Audi France pour le prêt de la voiture. Crédits photos Régis Krol . 90 2 199 189 159 185 330 9